Composition chimique de la couche jetable


" Les couches jetables comprennent un savant dosage de matières diverses. 

On peut citer :

• 1/3 de pâte à bois blanchie au chlore

• 2/3 de plastique

• Du polyacrylate de sodium (polymère absorbant jusqu’à 80 fois sa masse en eau) : poudre qui à l’état sec peut provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires.

• Environ 50 produits chimiques dont des dioxines reconnues cancérigènes, qui perturbent le système hormonal et immunitaire. Le terme dioxine regroupe plus de 200 molécules chlorées, dont 17 sont réputées toxiques. Les molécules sont absorbées par la peau et sont concentrées en priorité dans les cellules graisseuses où elles y séjournent pendant 30 ans, provoquant à long terme des cancers.On y trouve aussi du benzol et des organo-étains qui ont les mêmes effets néfastes que les dioxines.


• La présence de parfums et d’agents conservateurs dans les couches jetables les rend agressives pour les peaux sensibles.

Plus au sec, moins irrité ?

La présence de parfum et produits chimiques dans les couches jetables les rend agressives pour les peaux sensibles. Il est reconnu (SCHUMAN, 1997, ROWLAND, 1995 ; TURKINGTON, 1995, Acte Santé, 1991) que les irritations sont dues à l’humidité, mais aussi à la chaleur, la décomposition de l’urine en ammoniaque et surtout aux bactéries.

Température sous la couche, effet de serre ?

Une étude (PARTSCH et al, 2001) montre que la température scrotale augmente chez les bébés avec des couches jetables alors qu’avec une couche en tissu, la température des bourses est inférieure d’un degré par rapport à celle constatée avec les couches jetables. Les couches doublées de plastique bloquent le mécanisme physiologique de refroidissement des testicules. Les médecins supposent que les testicules, soumises à des températures si élevées, ne peuvent pas se développer normalement.

Asthme ?

Une étude conduite par "Anderson Laboratories" en 1999 et publiée dans Archives of Environmental Health, a montré que les couches jetables contiennent des composés organiques volatiles, incluant toluène, éthylbenzène xylène et dipentène1.

(ANDERSON et ANDERSON, 1999) .

TBT ?

Des analyses réalisées par Greenpeace en mai 2000 ont mis en évidence des traces de TBT (trybutil étain) dans certaines couches jetables. D’autres composés d’organoétains comme l’étain dibutylique et l’étain de monobutyl ont été également trouvés. Même en très faible concentration, le TBT peut nuire au système immunitaire et hormonal de l’homme . Il est absorbé par la peau. L’organisation britanique WEN (Women’s Environmental Network) a également réalisé des analyses et trouvé du TBT dans les couches en juillet 2000. La réaction des grandes firmes productrices de couches par rapport à cette information rendue publique est que les teneurs en TBT sont relativement faibles, et qu’elles respectent les normes.

Polyacrylate ?

Le gel super-absorbant (polyacrylate de sodium)des couches jetables, était également utilisé dans les tampons pour femmes,mais a dû en être retiré en 1985 car il était associé au syndrome de choc toxique. Son fort pouvoir absorbant rend la poudre de cette substance dangereuse en cas de contact avec les yeux ou d’inhalation. Il est recommandé de ne pas déchirer les couches pour ne pas en libérer la poudre.

Dioxine ?

Le blanchiment des couches jetables au chlore génère des produits toxiques comme la dioxine dont on retrouve des traces dans les couches elles-mêmes. Le terme dioxine regroupe plus de 200 molécules chlorées, dont 17 sont réputées toxiques. Elles sont absorbées entre autre par la peau et se concentrent en priorité dans les cellules graisseuses. Les dioxines séjournent 30 ans dans le corps humain. L’OMS reconnait leur caractère cancérigène à long terme. Des observations sur l’animal tendent à prouver que les dioxines sont impliquées dans un dérèglement hormonal une baisse immunitaire, des troubles de la fertilité, des atteintes au développement neurologique pour les nouveau-nés exposés in-vitro.

Effets de ces produits chimiques ?

Il n’existe à l’heure actuelle aucune étude prouvant que ces substances, dans les concentrations rencontrées, sont nocives pour la santé des enfants. Cependant, la nature cancérigène de certaines et les effets négatifs d’autres sur l’environnement ou la santé devraient faire prendre des précautions sur l’utilisation de ces couches. Rien ne prouve la toxicité de ces produits dans les couches mais aucune étude assez longue ne prouve non plus leur innocuité.

Le polyacrylate retiré des tampons hygiéniques,le Bisphénol A (BPA) utilisé en particulier dans la fabrication des biberons, ce qui a été interdit pour des raisons sanitaires au Canada et le 23 juin 2010 en France (après proposition du Sénat en mars 2010, dans le cadre du projet de loi Grenelle 2), les phtalates retirés des hochets, le distilbène donné aux femmes enceintes et ayant causé des anomalies génitales aux enfants sont des exemples qui montrent l’intérêt des études à long terme sur ces produits.

Le sage principe de précaution devrait inciter à ne pas mettre les enfants en contact permanent durant les 2 premières années de leur vie avec ces produits potentiellement dangereux."

Source : Ici


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